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  1. #131
    Membre enregistré Membre Expert Avatar de Sadik97
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    Je savais que ça allait finir par arriver, et je ne me suis pas trompé...



    Cette chaîne (que j'apprécie particulièrement et que je suis avec intérêt depuis des années déjà), après avoir traité du PureTech et du TCe de Renault, s'est décidée à dédier une vidéo à notre tant aimé THP.
    Je vous laisse vous faire votre idée.

    Evidemment, ça se déchaîne en commentaires et j'ai envie de pourrir tous ces minables qui roulent en Dacia de base, en Volkswagen ennuyeuse ou en Mercedes / BMW / Audi d'entrée de gamme.
    Il est tout de même appréciable de relever une certaine honnêteté objective dans les millésimes évoqués, car il est vrai que ce moteur ne traîne pas sa réputation pour rien...

    Mais enfin, ce qu'on entend dans ce contenu dégoûte certainement le grand public de s'intéresser à une Peugeot GTi moderne ou à leurs cousines DS...
    Il existe deux catégories d'humains : ceux voulant un déplaçoir pour obéir aux conventions, et ceux voyant en l'automobile un outil permettant de s'en échapper.

  2. #132
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    Les vrais passionnés du modèle l aimeront avec ses défauts et ses qualités,pour ma part j ai acheté cette voiture en connaissance de cause même si les 208cv sont plus fiables que les 200cv.en premier j ai adoré son esthétique et quand je l ai essayé,je l ai adopté
    208 GTI 30TH BLANC PERLE NACRÉE n°74

  3. #133
    Membre enregistré Membre Expert Avatar de Dr. Calder
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    Citation Envoyé par 208 GTI 2B Voir le message
    Les vrais passionnés du modèle l aimeront avec ses défauts et ses qualités,pour ma part j ai acheté cette voiture en connaissance de cause même si les 208cv sont plus fiables que les 200cv.en premier j ai adoré son esthétique et quand je l ai essayé,je l ai adopté
    C'est un peu mon état d'esprit quand je discute avec d'autres conducteurs de THP qui soignent bien leurs véhicules :


  4. #134
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    Citation Envoyé par Dr. Calder Voir le message
    C'est un peu mon état d'esprit quand je discute avec d'autres conducteurs de THP qui soignent bien leurs véhicules :

    Tu m'a tué X)
    208 GT 1.2 THP 170ch stage 3

  5. #135
    Membre enregistré La 208 GTi c'est votre vie ! Avatar de Hugo
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    Autant j'apprécie cette ingénieur qui fait des vidéo explicative, et quand ces lives était gratuit j'en ai appris des choses techniques intéressantes.

    Oui les premiers thp comportaient de grosses pannes non négligeables.
    Mais les derniers sont fiables, puisque une grande partie de leurs composants ont été changés.
    Mais non c'est systématique, THP=problèmes.

    De même que le puretech, bon c'est pas le mieux, mais finalement sur le nombre en fonctionnement, le pourcentage de problème n'est pas trop élevés.
    Et faut faire un entretien plus que rigoureux
    208 GT 1.2 THP 170ch stage 3

  6. #136
    Membre enregistré Membre Expert Avatar de Sadik97
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    Citation Envoyé par Dr. Calder Voir le message
    C'est un peu mon état d'esprit quand je discute avec d'autres conducteurs de THP qui soignent bien leurs véhicules :

    Excellent
    Il existe deux catégories d'humains : ceux voulant un déplaçoir pour obéir aux conventions, et ceux voyant en l'automobile un outil permettant de s'en échapper.

  7. #137
    Membre enregistré Membre Expert Avatar de Sadik97
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    Bonjour à tous, camarades GTistes (et bonjour à vous toutes également, nos quelques sœurs GTistes). Me revoilà.
    Je préviens d'entrée de jeu pour les rebutés de la lecture : ICEBERG en approche.
    Je remercie d'avance ceux qui auront la patience et l'intérêt de me lire jusqu'au bout. Je vais essayer d'aller à l'essentiel et de ne pas diverger en détails qui ne concernent surtout que moi, malgré la difficulté de l'exercice.


    Cela n'aura échappé à personne, je suis inactif depuis… longtemps, en dépit de mes promesses de beaux "reportages" que j'ai été dans l'incapacité d'honorer. Je tenais à vous partager ce post pour expliquer les raisons de mon absence, car j'apprécie toujours autant la petite communauté de passionnés que nous sommes, même si je n'ai pas eu la chance de vous rencontrer dans la vie réelle. J'ai continué à suivre la "vie" du forum de manière épisodique, me connectant de temps à autre, sans jamais avoir suffisamment de temps libre pour achever la rédaction de mes (énormes) sujets. Je comptais en effet vous partager trois évènements mémorables (avec leurs innombrables photos et commentaires) pour tout passionné d'automobile qui se revendique comme tel, mais la charge de travail qu'impliquent ces "reportages" est trop grande pour que je puisse en venir à bout.

    J'apprécie certains d'entre vous (bien que nous ne puissions nous rencontrer), je pense avoir été apprécié par certains d'entre vous et j'ai éprouvé une sincère satisfaction à la lecture de vos appréciations enthousiastes de mes topics passés, dans lesquels j'ai pris un grand plaisir à mettre en lumière ma BPS ou mes aventures de bagnolard à ma manière, avec mes mots, mon style et ma sensibilité esthétique propre. Je me sens donc navré de ne pas vous avoir partagé le restant de ce que je vous avais promis, mais il se passe beaucoup de choses dans une vie...

    Je ne suis pas ici pour vous raconter l'entièreté de la mienne, mais il est nécessaire de contextualiser un minimum pour vous faire comprendre ma situation actuelle.
    Ces derniers mois ont été particulièrement intenses pour moi. Mon emploi du temps a littéralement explosé (nombreux déplacements, heures supplémentaires, changement d'activité, travail les jours fériés et parfois même le samedi, formations en interne, encadrement d'équipes, création d'une Société Commune d'Investissements en-dehors de mon métier...), au détriment de mes loisirs, de mes passions et de ma vie personnelle.
    Comme (trop) souvent dans le secteur privé (mentions spéciales aux domaines du bâtiment, de l'hôtellerie-restauration et du nettoyage, probablement dans les pires de tous), j'ai été confronté à une hiérarchie déconnectée des réalités du terrain, autoritaire, peu compétente, constamment dans les limites de la légalité, bien (au sens mal) connue de l'inspection du travail, sans égard pour les conditions de travail de son personnel, spécialiste des promesses irréalisables faites aux clients, obsédée par la réduction des coûts et des délais (échéances absurdes à tenir, matériels et véhicules pas entretenus et/ou trafiqués, équipes réduites autant que possible, impréparation TOTALE des missions, plannings des nouvelles semaines transmis le samedi voir le dimanche, plans d'installation ne correspondant en rien aux conditions réelles sur chantier, etc...) ; persuadée qu'un salarié jure allégeance à l'entreprise qui l'embauche au moment où le contrat de travail est signé et, enfin, que la vie privée d'un individu, je cite, "passe après" son travail.

    Résultats des courses : des pertes financières colossales, des dépassements de délais se comptant en MOIS, des clients très mécontents et face auxquels nous (opérateurs de terrain et chefs d'équipes) ne savons quoi dire, une inspection du travail en embuscade permanente, des salaires délibérément versés à la moitié du mois seulement en guise de "punition" (car c'est évidemment toujours la faute des salariés), des licenciements "facilités", une pression toujours plus appuyée, des démissions qui s'enchaînent (les meilleurs et les plus anciens en particulier), des salariés expérimentés qui se mettent en arrêt de travail ou qui brûlent de quitter ce non-sens, une ambiance d'injustice et de rancoeur entre les exécutants et les décideurs, des vies privées envahies par le travail, beaucoup de lassitude, des nuits réduites, de la fatigue qui s'accumule, des songes perturbés et enfin moi qui "explose" psychologiquement.

    Aucune remise en question, un management lourdement défaillant, une organisation risible, une communication inexistante et la pression de Monsieur le Patron pour "rectifier le tir".
    Ce même Monsieur le Patron étant un habitué des tribunaux, théoriquement plus autorisé à exercer dans son domaine suite à un scandale judiciaire ayant éclaté dans une précédente entreprise et qui a fait grand bruit dans mon département ; où Monsieur le Patron était Directeur d'Exploitation, a sciemment laissé ses anciens employés se débrouiller avec les moyens du bord, en-dehors des règles de sécurité du métier, et en traînant dans son palmarès un mort sur chantier. Oui, rien que ça.
    Mais son joli réseau de contacts, d'associés, d'avocats coûteux et de copains Francs Maçons bien placés l'a protégé de toute conséquence trop... fâcheuse (bien que je me demande tout de même comment il parvient à dormir).

    Vous trouverez ici en lien un article éloquent au sujet de ce scandale, d'autres sont consultables en cherchant un peu sur Internet.
    https://france3-regions.francetvinfo...s-2970932.html

    Face aux baisses d'effectifs, Monsieur le Patron et son serviable acolyte Directeur d'Exploitation (de "chez nous" ce coup-ci) ont cherché à promouvoir des opérateurs de terrain expérimentés en chefs d'équipes afin de "compenser les pertes", dirons-nous. Ils ont donc pensé à certains, moi compris, en nous prenant à part individuellement et en usant de tous les "arguments" de leur imaginaire limité pour me convaincre : "Concernant vos perspectives d'évolutions dans l'entreprise, on fait quoi ?", "C'est une opportunité pour vous !", "Quand allez-vous commencer à travailler pour moi plutôt que pour vous et votre salaire ?", "Nous avons besoin de gens comme vous. Pouvons-nous compter sur vous ?", "Ca va s'arranger, les gars n'ont qu'à être plus sérieux et rigoureux.", "L'entreprise compte sur vous !", etc...
    Et tout ça pour quoi ? 200 € en plus de salaire ? Au bout de 6 mois seulement, d'ailleurs ? Avec encore plus de problèmes, de responsabilités et de pression à la clé ?
    Non merci, je n'ai pas cédé.

    Cela ne les a pas empêché de me faire encadrer des équipes sur les chantiers suivants, alors même que je ne suis donc pas chef d'équipe (situation illégale) et en nous laissant, comme d'habitude, nous débrouiller pour tenter de faire l'infaisable. Le modèle français est formidable...

    De nature en temps normal fraternel, convivial, coopératif, sérieux, investi et raisonné ; je suis peu à peu devenu irascible, tendu, stressé, triste, de plus en plus agressif avec nos supérieurs (que nous considérons unanimement comme incompétents, faux et irresponsables). J'ai également atteint cet été mes limites physiques, avec les chaleurs que nous avons subi et sous la pression de rendements exigés toujours plus élevés, moi qui ne me range pourtant pas dans la catégorie des plus faibles. J'ai été contraint de m'arrêter en plein travail, par un après-midi de juillet sous un Soleil écrasant, haletant, exténué, mon rythme cardiaque poussé à l'extrême, la chaleur me vidant de mes forces (surtout avec une combinaison intégrale anti-poussières et sous apport d'air par masque motorisé) et l'effort poussant mes capacités à leur maximum. Tous ceux ayant exercé un travail physique l'été, en plein Soleil et pendant des heures se feront facilement une idée de ce que j'évoque ici.
    C'est ce jour-là que j'ai pris ma décision, que j'ai compris que rien ne changerait dans cette entreprise et qu'il me serait nécessaire de partir dès que possible pour sauver ma santé, physique comme mentale, de cette absurdité sans fin.

    Cependant, je pense que nous connaissons tous ici la situation sociétale et économique de la France d'aujourd'hui, qui demande surtout de la main-d'œuvre abondante, remplaçable, obéissante, peu renseignée sur ses droits et, plus particulièrement, la moins chère possible.
    Autant vous dire que, malgré mes deux BTS (certes pas "brillants"), mon CV presque sans interruption depuis 2018 et mes expériences remplissant bien deux pages, je fais partie de ceux systématiquement laissés sur le carreau par les mêmes recruteurs qui pleurent pour trouver du personnel, criant à la pénurie de main-d'œuvre, mais recalant de la manière la plus impersonnelle qui soit les profils comme le mien.
    Je peine à rebondir et l'absence de perspectives a littéralement fait plonger mon moral, je me sens piégé et sans avenir alors que je suis pourtant quelqu'un qui a du potentiel.


    A cette situation professionnelle devenue infernale se sont ajoutés des troubles d'ordre personnel.
    En premier lieu, deux histoires amoureuses impossibles, en dépit de sentiments bien présents, ainsi que quelques écarts addictifs dont je dois désormais me sevrer... Les femmes sont la plus grande faiblesse des hommes, je n'apprends rien à personne.

    En second lieu, le retour de mes vieux démons intérieurs (en plus, c'est Halloween au moment où je commence à écrire ces lignes, il fait nuit à 17h et le blues automnal s'installe...) me suivant depuis mon enfance et mon adolescence (mon passé étant pour le moins mouvementé) qui, consécutivement à ce cocktail professionnel/personnel inédit, me rattrapent et rouvrent des traumas que j'ai gardés enfouis dans ma conscience bien trop longtemps sans jamais en parler.
    C'est donc maintenant que le tout implose et me fait craquer. Mes parents, très inquiets de mon état mi-octobre (yeux injectés de sang, cernes, violence, impulsivité, désespoir, cynisme, moments d'absence, mémoire récente défaillante, etc...), ont activé certaines de leurs relations pour me mettre en arrêt de travail, situation dans laquelle je me trouve depuis.
    Par la même occasion, je suis suivi par une psychologue libérale et une psychiatre du service publique. Les deux m'ont fait comprendre, certes avec élégance, que je suis un cas "sérieux" et qu'il va me falloir mener un travail en profondeur pour espérer remonter la pente.


    Voilà, vous savez désormais où j'en suis, ce que je suis devenu.
    L'ombre de moi-même.
    Un épouvantail vide et indifférent, dont les envies ont été remplacées par d'innombrables incertitudes angoissantes.
    Un chaudron bouillonnant de colère, de rage, de ressentiment, de souffrance, d'épuisement, de désespoir, de lassitude, de blessures trop longtemps refoulées dans les pièces interdites de ma conscience.
    Un mec terne voyant son environnement tout en gris, les yeux durs et les sourcils froncés ; torturé par son addiction qu'il jugule avec peine, par les souvenirs des temps heureux, par les certitudes que j'avais d'être en avance sur mon âge et d'être lancé dans la vie vers une ascension progressive mais évidente.
    Un jeune homme n'ayant plus de moteur, ne croyant pratiquement plus en rien (si ce n'est en l'Art, surtout la littérature), aux capacités cognitives altérées (difficultés à se concentrer, lire, écrire, compter, mémoire immédiate défaillante...), ayant perdu cinq kilos (73 -> 68) et s'assommant de médicaments pour forcer son sommeil la nuit.

    2024 s'achève lamentablement, autant vous dire que la 208 ne roule pas beaucoup. J'ai heureusement mes parents, mes anciens collègues et quelques amis à mes côtés, mais le Burn-Out et la dépression sont bien là. Je compte absolument changer de vie et retrouver un équilibre en 2025. J'ai beaucoup à faire, ne vous attendez donc pas à une forte activité me concernant.

    En espérant que vous vous portez mieux que moi, je vous souhaite à tous de belles fêtes de fin d'année. La bagnole c'est cool, mais la santé et les proches sont l'essentiel dans la vie.
    Il existe deux catégories d'humains : ceux voulant un déplaçoir pour obéir aux conventions, et ceux voyant en l'automobile un outil permettant de s'en échapper.

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