Voilà je peux continuer...je vivais des jours heureux avec ma SL350 quand je ne sais pas pourquoi, l' envie d' acheter une Gallardo spyder me prit...sans doute les photos et les vidéos. Je ne pensais jamais pénétrer un jour le monde le supercar à cause du prix mais aussi la peur de l' entretien et des coûts exorbitants en cas de panne. J' étais plus impressionné par les Lambos que par les Féfés depuis que j' avais vu un beau jour la Countach au salon de Genève. J' ai regardé les annonces et je suis tombé sur une Spyder 520cv ches Lamborghini Paris...je me suis fait assassiné sur la reprise de la SL mais j' ai quand m^me conclu l' affaire et je suis allé la chercher avec mon fils en leur laissant la SL...je vais recopier mes impressions de conduite de l' époque que j' avais postées sur le FA:
je vais commencer en essayant de vous faire partager mes sensations à bord de cette voiture attachante qu' est la gallardo...ce qui frappe d' abord c' est la largeur et la hauteur de la bête ainsi que sa compacité car 4,3 m de long c' est plus court qu' une Porsche Boxster! Ensuite on ouvre la portière conducteur et on entend le bruit de la pompe de la boite E-Gear qui active le système afin qu' il soit fin prêt pour démarrer. Et puis on s' assoit très bas ou plutôt on se laisse tomber dans le siège par ailleurs assez cossu et confortable...ensuite on contemple le tableau de bord où se mèlent les commodos, commandes et GPS Audi et les aérateurs Fiat. Mais l' ensemble est de bonne facture et le cuir étendu est omniprésent. Le pare brise très incliné parait très loin et la planche de bord n' en finit pas. On active enfin le démarreur qui met qqs secondes à ébrouer le V10 de 5L de cylindrée et 520 cv qui émet alors un grondement sourd avant de se stabiliser en dessous de 1000 t/min où le bruit devient assez discret. On active la palette de droite et on accèlère doucement et la voiture démarre tranquillement sans à coups intempestifs, 2ème action, puis 3ème action sur la palette de droite en ne dépassant pas 3000 t/min car il s' agit de mettre l' eau, l' huile, la boite et les pneus en température. Ayant possèdé de nombreuses italiennes, Alfa et Lancia dans ma jeunesse, je suis de ceux qui respectent la mécanique et qui attendent que tout soit en température avant de "tirer" sur la bête! La direction est ferme, les rapports passent bien, je relève un peu le pied de l' accélérateur quand j' actionne la palette, le moteur émet un bruit agréable mais pas trop présent dans l' habitacle car la capote est bien insonorisée. la suspension est assez confortable et je me sers du lifting système pour passer les dos d' âne...il est le bienvenu celui là car je ne sais pas comment je ferai sans lui, sans racler l' avant sur ces fichus d' os d' âne! Je rejoins une route départementale sur laquelle j' ai l' habitude d' arsouiller avec mes autos et les fluides étant à température je tire la 2ème puis la 3ème jusqu' à environ 7000 t/min et là c' est la fureur! le moteur émet un son rauque et grave qui monte ensuite dans les aigus, mais sans la frénésie d' un V8 Ferrari...juste un son, disons très viril, mais annonciateur de perfs exceptionnelles...je n' ai pas actionné le mode sport et je relève toujours le pied de l' accélérateur quand je passe un rapport, respect de la mécanique oblige; la boîte agit vite et bien. Rétrogradage, le petit coup de gaz qui va bien et qui imite la talon pointe! on se prend alors pour un pilote car la voiture vire bien à plat et passe vraiment très vite dans les virages. Le différentiel arrière taré à 45% fait bien son office et la voiture s' extrait très fort des virages, bien aidée en cela par ses 4 roues motrices. J' avais éssayé il y a 4 ans l' Audi R8 V8 et on retrouve les mêmes sensations avec plus de puissance et de furia côté moteur...